Thomas CSINTA, Profesor de modelizare matematică și matematici aplicate în științe inginerești și social–economice, Director de Programe MASS (Matematici Aplicate in Stiinte Sociale), Consultant în Educaţie şi Cercetare de pe lângă, Conferinţa Şcolilor Superioare Franceze de Înalte Studii (CGE), Cofondator IRSCA Gifted Education, Vicepreşedinte Consortiul EDUGATE
„Un monde à la dérive” (Ouvrage philosophique – Thomas CSINTA)
Les 12 commandements de ma vie. Modèle axiomatique!
01. Nous avons toujours une part de responsabilité dans ce qui nous semble injuste, car nous sommes responsables de nos choix lesquels, à notre insu, déterminent notre avenir. Car ils le conditionnent, il convient de choisir en toute conscience. Dès lors, nous devons accepter leurs conséquences, sans regrets ni résignation, mais avec sérénité et humilité.
02. Le temps de vivre est le temps d’aimer. Vivre sans contraintes et jouir sans temps morts.
03. Plus on est pauvre, plus on croit en Dieu. Plus on croit en Dieu, plus on devient pauvre.
04. Pour être heureux, il suffit de s’engager, être tendu vers un but. On ne devient pas vieux pour avoir atteint un certain âge, on devient vieux, parce qu’on a déserté son idéal. Les années rident la peau, renoncer à son idéal, ride l’âme. Les guerres n’enseignent rien à ceux qui les gagnent, si les vaincus n’ont rien appris. Puisque, avec le temps l’humiliation deviendra vengeance inéluctable, terrible, aussi terrible que fut la peur qui l’engendra. Pire que la mort, c’est la peur de mourir et l’image que nous avons de celle-là, c’est un héritage de notre culture.
05. Les graves questions, sont les questions qu’on se pose gravement pour dispenser d’y répondre. Aussi revient-elles périodiquement.
06. L’amour se présente comme une transgréssion. Il sépare ce qui était uni, et uni, ce qui était séparé.
07. La liberté est la dernière des passions individuelles. C’est la raison pour laquelle elle est aujourd’hui immorale. Qui aime la liberté, défie la mort. Il faut l’ accepter avec ses souffrances, pour espérer bien vivre celle-là et ses joies.
08. Pour être malheureux de ce qui nous manque, on ne peut être heureux de ce qu’on a. Puisque les choix douloureux ne sont jamais synonymes de liberté. Ils ne peuvent qu’être castrateurs et mutilants.
09. La vie est imprévisible et se présente toujours différemment à chaque être, c’est ce qui la rende attachante et exclusive (unique). Malheureusement, elle n’est tirée qu’à un seul exemplaire et si on enlève un morceau il ne repoussera plus jamais. Par conséquent, si elle n’est pas une aventure risquée, elle ne vaut rien.
10. Ne prends jamais exemple sur les autres, agis selon ton cœur et ta conscience. Ne juge jamais ni en bien ni en mal, sois intransigeant avec toi et tolérant avec les autres, ne garde pas pour toi les plaisirs que tu le peux partager. Entre le mensonge et la vérité, choisit toujours l’attitude qui fera le moins mal aux autres. Ne ment jamais par ruse, mais par générosité. Ne soit égoïste que pour ta conscience. Ne fonde jamais ton bien-être au détriment d’autrui. Soit heureux de vivre et tu accepteras mieux les autres et les autres te le rendront. Méfie-toi de l’amitié, elle est souvent fondée sur l’intérêt et maintenue par le profit, mais crois en l’amour sous toutes ses formes. Ne reconnais d’autorité que dans le savoir, choisi la solidarité et non la compétition. Ne joue pas à être, mais sois-toi-même. Sache que réussir sa vie n’est pas d’accumuler des biens, mais de se savoir digne de ce que l’on possède et surtout de préserver son intégrité. Le menteur est toujours victime de celui qui l’oblige à mentir, par sa peur, celle d’entendre la vérité. Il y a deux façons de piller l’autre: tout prendre sans rien donner, et tout donner, sans rien prendre.
11. Nous ne sommes pas sur terre pour nous économiser, mais pour nous dépenser sans compter. Quand on ne croit plus en rien, qu’on n’attend plus rien de personne et de nulle part, qu’on semble toucher au fond du désespoir, c’est alors qu’on devient libre. Il y a des secrets, qui ne meurent, jamais.
12. Le respect ne s’exige (ne s’impose) pas, il se mérite.