Directeur d’Etudes CUFR–Enseignement supérieur franco-roumain
Les études de médecine françaises sont une exception dans le paysage universitaire français (comme, d’ailleurs, les grandes écoles élitistes françaises). Elles ne fonctionnent pas suivant le plan européen LMD (Licence-Master-Doctorat), et leur singularité tient également dans l’alternance entre l’acquisition de connaissances théoriques et la formation pratique hospitalière. La formation initiale dure ainsi entre 9 et 11 ans.
PACES
Le 1er Cycle des études médicales a été réformé.
D’une durée de trois ans, il mène à l’obtention du DFGSM (Diplôme de Formation générale en sciences médicales, au grade de licence) et inclut, en plus de la PACES (DFGSM1), le DFGSM2 et le DFGSM3.
La première année, la PACES (Première Année Commune aux Etudes de Santé-DFGSM1) est une année généraliste préparant aux concours de Médecine, Pharmacie, Kinésithérapie, Maïeutique, Odontologie, avec quelques différences dans certaines universités (Manipulateur Radio, Ergothérapie, etc). Les matières enseignées se divisent entre UE (Unité d’Enseignement) générales et spécifiques, mêlant biochimie, anatomie, statistiques, biophysique, histologie, etc.
Le Numerus Clausus, annonçant chaque année les quotas d’admission dans chaque filière, est fixé par arrêté ministériel. Toutes filières confondues, il faut savoir que le concours est très sélectif, avec environ seulement 25-27% de réussite. Des procédures de réorientation, passives ou actives, sont mises en place en cas de non réussite au concours. La pratique commence avec un stage infirmier de 4 semaines à temps plein, l’été suivant la PACES.
La 2e année, le Diplôme de Formation Générale en Sciences Médicales 2 (DFGSM2) est consacré à l’apprentissage des sciences fondamentales (anatomopathologie, sémiologie, anatomie, etc.), évalué par des examens au fil de l’année. Les étudiants y approfondissent les bases théoriques et, en début de DFGSM2, commencent les stages à l’hôpital. Elle commence cependant par un stage d’initiation aux soins infirmiers. D’une durée d’un mois généralement, l’étudiant est sensibilisé à l’hôpital, à son fonctionnement, au contact avec les patients, aux soins infirmiers et à la prévention des maladies nosocomiales.Avant la réforme, ils apprenaient les matières (anatomie, physiologie, biophysique, biochimie, bactériologie…) de façon indépendante. Aujourd’hui, les enseignements sont pluridisciplinaires et permettent de comprendre le fonctionnement global des „appareils” (par exemple, appareil cardio-vasculaire ou appareil respiratoire). En 3e année (DFGSM3) les études se répartissent entre cours magistraux, TP (travaux pratiques), études dirigées et stages. Il n’y plus de concours en vue, la pression se relâche pour un temps. Le programme comprend de la sémiologie, de la physiologie, de l’anatomie, de la microbiologie, etc. Les premières notions de pathologie, de pharmacologie ou de bactériologie apparaissent. S’y ajoutent des enseignements optionnels: philosophie des sciences, anglais médical, histoire de la médecine ou informatique médicale.
La DFGSM3 année est mixte entre la fin de l’apprentissage des sciences fondamentales et la pratique de stages d’apprentissage de la sémiologie clinique. Donc, elle est plus clinique et se concentre davantage sur les sciences médicales, comme l’immunologie. Sur les 2 ans (DFGSM2 &3), 12 semaines de stage au minimum sont prévues. Ces stages ont lieu à l’hôpital dans des services généraux ou spécialisés, par exemple en dermatologie, en réanimation, en cardiologie, etc. En fin de 3e année, les étudiants obtiennent le DFGSM, reconnu au niveau Licence.
Le DFGSM met également l’accent sur la méthodologie. Il vise à réduire le nombre d’heures de cours magistraux en amphi au profit d’activités en plus petits effectifs. Enfin, les étudiants sont censés être mieux informés sur l’organisation du système de soins (métiers de la médecine, métiers de la santé, modes d’exercice…). Ils partagent leur temps entre les cours à la fac, les stages (qui représentent la moitié de leur emploi du temps) et les gardes (rémunérées) à l’hôpital. C’est là qu’ils découvrent et explorent vraiment différents services. Il est possible, dans la plupart des facultés, de partir effectuer une année à l’étranger durant cette année-là, grâce notamment au programme Erasmus.
L’externat
À partir du 2e Cycle des études, et pendant trois ans, les étudiants (appelés „externes”) poursuivent leur apprentissage des manifestations cliniques, des mécanismes physiopathologiques et des démarches thérapeutiques appliquées à chaque pathologie de chaque discipline (cardiologie, ophtalmologie, dermatologie, etc.).
L’externat est organisié en 3 années d’études DFASM (Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Médicales – DFASM1, DFASM2, DFASM3), reconnu au niveau master. L’étudiant hospitalier, partage alors son temps entre l’hôpital, où il effectue des stages et des gardes, et l’apprentissage de modules par spécialité: cardiologie, pneumologie, néphrologie, etc. Il s’agit d’une période intense durant laquelle l’étudiant prépare un deuxième concours: les ECNi (Epreuves Classantes Nationales informatisées). Ce concours national permet de choisir la spécialité et la ville dans laquelle on souhaite effectuer son internat. Ces 3 années denses permettent d’acquérir une formation médicale complète et de se préparer à l’autre barrage des études de médecine: les ECNi, qui détermineront la spécialité suivie.
L’externat s’articule autour des pathologies, de leur thérapeutique et de leur prévention. Au programme: gériatrie, appareil locomoteur, neurologie, cancérologie, pédiatrie, etc. Le plus souvent, les enseignements sont organisés par modules thématiques, en général en lien avec les stages, par exemple, cardiologie/pneumologie/réanimation. S’y ajoutent des séminaires transversaux, comme l’addictologie, et ceux consacrés à la préparation des ECNi. La pratique clinique occupe de plus en plus de temps. Les externes sont à la fois étudiants et salariés de l’hôpital, et touchent une rémunération variable selon l’avancée du cursus. Certains stages sont obligatoires (par exemple médecine d’urgence, chirurgie à l’hôpital, etc.), d’autres libres.
Au cours de leur 2e cycle d’études, les externes en médecine doivent effectuer 36 mois de stages et 25 gardes au minimum (principalement aux urgences). En fin de 6e année, pendant 2 jours, les étudiants en médecine passent les ECNi. Tout le monde a une place mais le choix de sa spécialité et du lieu où l’on exercera est déterminé par son classement. Les mieux classés choisissent en premier. À la fin de la 6e année, les étudiants obtiennent le DFASM (Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Médicales), reconnu au niveau master.
Des voies d’admission parallèles
La loi sur l’Enseignement supérieur et la recherche de 2013 prévoit la création de voies d’admission parallèles. Depuis la rentrée 2014, il est désormais possible de passer directement en deuxième année ou en troisième année de médecine sans se soumettre au concours couperet qui fait si peur aux étudiants de première année. Grâce à un décret du 20 février 2014, les étudiants peuvent, dans certaines universités, accéder aux études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou maïeutiques après trois années de licence dans une autre filière. Une mesure visant à diversifier le profil des étudiants en médecine.
En 3e Cycle (l’internat), l’étudiant en médecine, devient interne et salarié de l’hôpital. Toujours en apprentissage, il n’a cependant plus de cours (ou bien très peu) et prépare sa thèse. Médecin, il participe au fonctionnement des services dans lesquels il exerce. L’internat dure de 3 à 5 ans selon les spécialités, qui sont nombreuses et variées. Pour synthétiser, il est possible de les diviser en deux catégories:
Spécialités médicales
- Médecine Générale
- Dermatologie
- Cardiologie
- Pneumologie
- HépatoGastroEntérologie
- Néphrologie
- Psychiatrie
- Oncologie
- Anatomopathologie
- Endocrinologie
- Génétique
- Hématologie
- Médecine Interne
- Médecine Nucléaire
- Médecine Physique et Rééducation
- Neurologie
- Radiologie
- Rhumatologie
- Anesthésie réanimation
- Biologie Médicale
- Gynécologie médicale
- Médecine du Travail
- Pédiatrie
- Santé publique
Spécialités chirurgicales
- Chirurgie générale
- Neurochirurgie
- Ophtalmologie
- Chirurgie ORL et maxillo-faciale
- Gynécologie Obstétrique
Le nombre d’étudiants inscrits comparé au numerus clausus (nombre d’admis en 2e année) est souvent utilisé pour trouver la fac où l’on a le plus de chances de réussite. Certains, qui ont déjà un projet de spécialité et de lieu d’exercice en tête, se basent sur les résultats à l’ECNi (Examen Classant National) passé en 6e année. La dernière année de ce 2e Cycle est en grande partie consacrée à sa préparation. Cet examen est obligatoire pour poursuivre des études de médecine. En fonction de son classement, chaque étudiant (appelé “interne”) choisit sa spécialité et le lieu de sa formation.
Mais pour l’ANEMF (Association nationale des étudiants en médecine de France), il faut surtout choisir en fonction de la distance fac-domicile. Le temps de trajet est souvent un temps perdu pour les révisions.
Du reste, cette distance est l’un des critères utilisé par Parcoursup pour affecter les étudiants dans leur université. Les autres critères pris en compte sont : l’ordre de vos vœux (l’objectif est de vous satisfaire au maximum), les places disponibles dans les établissements et votre mention au bac.
Parcoursup essaie d’équilibrer la représentation des quatre mentions (passable, assez bien, bien et très bien) pour ne pas créer des facultés „d’élite”. Dans tous les cas, l’université n’intervient pas dans le choix de ses étudiants. En Ile-de-France, le recrutement est régional. Les facultés parisiennes, très demandées, sont donc difficiles d’accès pour les candidats non franciliens. En cas de mécontentement, vous pourrez toujours changer d’université. C’est bien simple, il existe deux solutions.
La première, qui concerne la plupart des cas, c’est l’échange. À mention égale, deux étudiants se mettent d’accord pour échanger leur affectation. Ils doivent se rendre ensemble aux services scolarité des deux établissements concernés pour faire valider la permutation.
La seconde solution pour changer d’université est réservée aux cas exceptionnels, des commissions composées de responsables de la scolarité et de responsables de la PACES se réunissent fin août et statuent sur les demandes qui nous ont été envoyées. Il faut un justificatif solide. Inutile de prétexter un rapprochement avec une petite amie ou une grand-mère seule au monde dont il faut s’occuper. Inutile également de s’insurger de ne pas avoir été admis malgré un 19,5/20 obtenu au bac. Ou bien encore d’envoyer une lettre dithyrambique au doyen vantant le prestige de sa formidable université.
Environ 75 % des étudiants de médecine ont recours à une prépa privée pour se préparer au concours à l’issue de la première année, estime l’ANEMF. D’une manière générale, les étudiants sont formels: impossible de se contenter uniquement de la prépa. Le rythme de travail à la fac et à la maison doit rester intensif.
Après la réussite à la PACES, les études de médecine consistent en un tronc commun de cinq années. Les étudiants passent ensuite l’ECN, un concours qui concerne tous les futurs médecins, les spécialistes comme les généralistes. Selon les spécialités, les internes ont alors de trois à cinq ans pour finir leur cursus. Une garde de 12 heures est payée 26 €. Pour les stages, les externes perçoivent annuellement: 1.536,73 € en DFASM1 et DFASO1, 2.980,96 € en DFASM2 ou DFASO2 et 3.330,61 € en DFASM3 et en 3e Cycle court d’odontologie.
Plus de 58.000 étudiants sont inscrits en PACES en France.
Leur objectif est de réussir les deux concours (un à chaque semestre) qui la caractérisent pour accéder ensuite aux études de médecine, d’odontologie, de pharmacie ou de sage-femme. Le point sur ce qu’il faut savoir pour atteindre ce but.
Le NC (Numerus Clausus) est le nombre d’étudiants de PACES (première année commune aux études de santé) qui peuvent poursuivre, à l’issue du concours de fin d’année, leurs études dans les filières médecine, odontologie, pharmacie ou sage-femme (ainsi que dans quelques filières paramédicales).
Il est défini chaque année, pour chaque université, par un arrêté ministériel. A l’échelle nationale, il s’élevait, en principe à 7.492 places en médecine, 1.200 places en odontologie, 3.099 places en pharmacie et 1.016 places en sage-femme. Chaque université organise ses propres concours.
En général, le concours commun du premier semestre se déroule soit mi-décembre, avant les vacances de Noël, soit juste après, c’est-à-dire début janvier. Le concours du second semestre est organisé entre la mi-mai et le début du mois de juin. À l’issue du premier semestre, tous les étudiants passent un seul concours.
Ils sont jugés sur les cours de 3 ou 4 UE (Unités d’Enseignement) qu’ils ont suivis en commun. Mais selon les filières (médecine, sage-femme, pharmacie ou dentaire), des coefficients sont affectés aux matières. Par exemple, l’anatomie peut être affectée d’un coefficient 4 en médecine et 2 en pharmacie, tandis que la connaissance des médicaments peut avoir un coefficient 4 en médecine et 6 en pharmacie. Ainsi, selon leurs premiers résultats, les étudiants jugent leur niveau et leurs chances pour présenter de un à quatre concours en fin d’année.
Les épreuves du premier semestre comptent pour moitié dans la note finale. Au second semestre, les étudiants conservent un tronc commun mais suivent l’UE spécifique (environ quatre matières) à la ou aux filière(s) choisie(s). Toutefois, certaines matières peuvent se retrouver dans la maquette de filières différentes. Par exemple, le cours „Anatomie de la tête et du cou” est programmé à la fois dans le module médecine et le module dentaire. Un étudiant qui passe quatre concours n’est donc pas trop pénalisé par rapport à un candidat qui n’en passe qu’un.
En fin de second semestre, les étudiants passent les mêmes épreuves dans les matières du tronc commun et leur(s) épreuve(s) spécifique(s). Cette UE compte pour un tiers de la note du second semestre, soit un sixième de la PACES. Selon le classement final des étudiants, la procédure de choix se met en place. Chacune des 8 UE (les 7 UE du tronc commun et l’UE spécifique) fait l’objet d’une épreuve. Les sujets sont conçus par chaque université, de façon indépendante. Les épreuves durent donc, selon les facs et les matières, de 30 minutes à 3 heures.
Elles peuvent comprendre des QCM (Questionnaires à Choix Multiple), des QCD (Questionnaires à Choix Double, c’est-à-dire des vrai/faux), des QROC (Questions à Réponses Ouvertes ou Courtes) où il faudra peut-être résoudre un exercice, annoter un schéma, écrire une formule ou une réaction chimique, rédiger un texte (notamment pour l’épreuve de sciences humaines et sociales). Le programme de la PACES est national.
Mais si les intitulés des UE sont communs, le contenu des cours peut varier d’une université à l’autre. D’autre part, chaque faculté choisit librement le programme de l’UE spécifique à chacun des quatre concours, fixe ses propres coefficients aux épreuves et la répartition de celles-ci entre les deux semestres. Ainsi, Paris-Descartes revendique l’importance qu’elle accorde aux matières scientifiques (chimie, biochimie, physique, biophysique, mathématiques, biologie) aux épreuves de concours du premier semestre.
Le taux de réussite en PACES, au niveau national et toutes filières confondues, est de 20% environ (12.807 places pour plus de 58.000 inscrits). Mais il fluctue du simple au double selon les universités. Dans les facultés d’Ile-de-France, le pourcentage de reçus en dentaire, pharmacie et sage-femme est inférieur à celui de médecine vu le nombre de candidats et le peu de places offertes dans ces filières. Mais cela ne se vérifie pas forcément en province. Il est possible de s’inscrire deux fois en PACES, voire trois fois sous dérogation.
Cette année d’études rapporte 60 crédits ECTS, ce qui permet de se réorienter en cas d’échec selon des règles bien définies.
La demande d’admission sera acceptée sous les conditions suivantes :
- respect des modalités et délais de dépôt de la demande.
- il existe trois procédures différentes détaillées dans les chapitres suivants.
- justification, au plus tard au moment de l’inscription administrative, de l’obtention en France ou à l’étranger d’un diplôme de fin d’études secondaires permettant l’accès à l’enseignement supérieur
- pour les étudiants ressortissants d’un pays où le français n’est ni langue officielle ni langue administrative, justification d’un niveau B2 minimum en langue française (DALF, DELF…).
Il est vivement recommandé d’avoir une formation scientifique! L’analyse des résultats du concours de la PACES ont permis de constater les éléments suivants :
- plus de 95 % des candidats sont titulaires d’un Baccalauréat Français S (option maths ou sciences physiques)
- le taux de réussite (pour les 4 filières: médecine, pharmacie, odontologie, maïeutique) s’élève à 20,20 %
- le taux de réussite varie en fonction du baccalauréat et de la mention obtenus :
- taux inférieur à 5 % si le baccalauréat n’est pas de série S
- taux de 9 % en cas de mention passable
- taux de 62 % en cas de mention très bien
La Recherche Médicale à l’ENS (Normale Sup)
Ce qui va changer à partir de la rentrée 2018
Dans le cadre d’une réforme du système de santé, plusieurs éléments pourraient être amenés à changer dès la rentée 2020. Parmi eux, le fameux numerus clausus, qui régule l’entrée en deuxième année de médecine, pharmacie, chirurgie dentaire et sage-femme. Le gouvernement promet d’étudier toutes les possibilités, à savoir : modifier, régionaliser, ou supprimer le numerus clausus.
Les ECN (épreuves classantes nationales), qui déterminent à elles seules l’affectation des futurs internes en médecine en sixième année, pourraient être supprimées. Elles serait alors remplacées par un contrôle continu des connaissances prenant en compte les notes obtenues tout au long des trois années d’externat.
PACES adaptée et universitarisation des formations paramédicales
En parallèle, „l’expérimentation de modalités particulières d’admission dans les études médicales, odontologiques, pharmaceutiques et de maïeutique” se poursuit. Cette expérimentation regroupe les dispositifs AlterPACES, PluriPASS et PACES particulière, qui ont pour objectif de diversifier le parcours et le profil des étudiants de la filière santé. Les décisions définitives ne sont pas prévues pour tout de suite. Le ministère de l’Enseignement supérieur prévoit de faire le bilan des dispositifs les plus pertinents au cours de l’année 2022, au terme de la période de test.
Vous trouverez ici les ressources pour le cours de remédiation en mathématiques pour la première année d’étude en médecine ainsi que pour les cours préparatoires aux études de médecines, qu’ils se déroulent au printemps, ou au mois d’août. Le cours théorique est identique pour les cours préparatoires ou pour les remédiations, puisque celles-ci portent sur la matière de l’enseignement secondaire.
Les fichiers sont assez longs, mais j’ai essayé de mettre beaucoup de détails, et d’explications, qui ne figurent pas d’habitude dans les notes de cours de mathématique. Il y a aussi des démonstrations, parce qu’elles expliquent parfois pourquoi on a posé une définition d’une certaine façon plutôt qu’une autre. Elles sont aussi là pour ceux d’entre vous que cela intéresse. Ces notes comportent encore beaucoup de fautes de frappes et de petites erreurs ici et là. J’espère pouvoir les corriger durant l’année et compte d’ici là sur votre indulgence. Les lecteurs curieux pourront comparer avec ceux de l’année 2014-2015 que j’ai laissés sur la page Cours Médecine 2014-2015. Enfin, les fichiers spécifiques pour les cours préparatoires du mois d’août sont sur la page Prépa en Médecine.
Les fichiers de cours
- Logique et ensembles. Ce chapitre est un peu technique et c’est le seul que vous n’ayez pas rencontré en tant que tel dans vos études antérieures. Pourtant, nous utilisons la logique qu’il explique tous les jours. Ne soyez pas effrayés par la technique, mais essayez de comprendre la logique, le connecteurs, en particulier l’effet de la négation sur le et, et le ou, et les implication. La technique des diagrammes de Venn peut également vous être utile dans bien des circonstances. Je n’aborde ce chapitre en présentiel ni dans les cours de remédiation, ni dans les cours préparatoires.
- Nombres et algèbre. Dans ce chapitre, je reviens longuement sur la construction des nombres, et leurs manipulations, notamment celle des fractions, ainsi que sur la priorité des opérations. Vous pouvez le survoler assez vite si ces notions vous sont familières. Il y a également les produits remarquables, la notation scientifique et les exposants entiers et fractionnaires.
- Equations du premier et second degré, inéquations. On revoit ici la théorie des équations en général, en insistant sur les équivalences entre équations. Les équivalences classiques permettent également de transformer les formules qui apparaissent dans les cours de sciences.
- Systèmes linéaires. On aborde ici la théorie des systèmes linéaires en général, en revenat sur deux méthodes simples pour les résoudre: la méthode du pivot et la méthode de substitution. On explique aussi les équivalence entre systèmes linéaires.
- Géométrie vectorielle et analytique. Il s’agit ici de la géométrie vectorielle qui est abordée sans la notion de distance ou d’angle. Cela permet d’utiliser les vecteurs dans un contexte non métrique, qui apparaît naturellement quand on considère la théorie des fonctions. On écrit des équations de droites dans divers contextes.
- Trigonométrie. On rappelle les définition des radians, des nombres trigonométriques (dans le cadre du cercle trigonométrique), et on en déduit les relations dans le triangle rectangle. On termine par le rappel des formules classiques de trigonométrie.
- Géométrie et trigonométrie, produit scalaire. On rappelle la définition du produit scalaire de vecteurs et son calcul dans un repère (une base) orthonormé(e). On montre comment l’utiliser dans le cadre de la physique (pour décomposer un vecteur).
- Fonctions, une introduction. Après avoir discuté de la définition des fonctions, on rappelle les concepts élémentaires (domaine, image, parité, périodicité, croissance, extrema), ainsi que les grandes constructions qui permettent de fabriquer des fonctions complexes à partir de fonctions assez simples. Ces constructions serviront dans tous les calculs présentés dans les chapitres suivants.
- Limites et continuité. Il s’agit d’un cours sur les limites. On s’intéresse à ces limites pour deux grands types d’applications. D’une part la notion de limite en un point permettra de calculer les dérivées, et d’autre part, la notion de limite en moins l’infini et plus l’infini permet de quantifier des comportements asymptotiques de fonctions. L’approche suivie ici est une définition via les voisinages et pas celles par les suites, qui peut avoir été utilisée en secondaire. Elles donnent les mêmes résultats en final. On passe en revue les limites de fonctions élémentaires, puis on regarde le comportement de cette notion vis-à-vis des grandes constructions de fonctions abordées au chapitre précédent.
- Dérivées et applications. Après avoir défini al notion de dérivées, on calcule celles des fonctions classiques, puis on analyse également le comportement de l’opération „dérivation” vis-à-vis des sommes, produits, quotients et composées de fonctions. On étudie ensuite les liens entre dérivées et croissance des fonctions.
- Primitives, intégrales, logarithmes, exponentielles. On étudie les grandes méthodes de calcul des primitives. Cette notion de primitive permet d’introduire aisément la fonction logarithme népérien, qui permet d’obtenir à son tour toutes les fonctions exponentielles et logarithmes.
On applique les techniques de primitivation dans le cadre du calcul intégral.
Annales Concours PACES Lyon Sud Charles Mérieux Année 2017-2018, Année 2018-2019, Année 2020-2021
Bibliographie
- Ce qui va remplacer le numerus clausus et les concours dès 2020
- Réforme de la santé : une modification du numerus clausus à l’étude
- Une concertation va être lancée pour réformer les études de médecine
- Réforme des études de médecine en France
Alternatives à la PACES
La première année commune aux études de santé constitue la voie de passage conventionnelle pour accéder aux études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de maïeutique. Plusieurs passerelles de l’enseignement supérieur permettent cependant, sous certaines conditions spécifiques, d’accéder à ces cursus en santé sans avoir à présenter les concours propres aux filières médicale, odontologique, pharmaceutique ou de sage-femme en première année commune aux études de santé. L’admission directe par l’intermédiaire de passerelles inter filières et l’expérimentation gouvernementale des licences adaptées constituent actuellement les deux principales alternatives aux concours de la PACES.
Admission directe en deuxième année
Une procédure d’admission directe permet d’accéder à la deuxième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme par le biais d’un processus de sélection indépendant des concours de la PACES. En application des dispositions de la loi du , les candidats justifiant d’un grade, titre ou diplôme énuméré à l’arrêté du peuvent présenter un dossier de candidature en vue d’une admission en deuxième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme, dans la limite d’un nombre de places fixé chaque année, pour chaque discipline, par arrêté du ministre chargé de l’enseignement supérieur et du ministre chargé de la santé. Les candidats doivent, au plus tard au 1er octobre de l’année considérée, être titulaires de l’un des diplômes suivants :
- le diplôme national de master
- le diplôme d’études approfondies
- le diplôme d’études supérieures spécialisées
- le diplôme des écoles de commerce conférant le grade de master
- le diplôme des instituts d’études politiques conférant le grade de master
- un titre correspondant à la validation de 300 crédits européens, obtenu dans un autre État de l’Union européenne ou État partie à l’accord sur l‘Espace économique européen ou dans la Confédération Suisse ou dans la Principauté d’Andorre, répondant aux conditions posées par l’article 5 du décret no 2002-482 du portant application au système français d’enseignement supérieur de la construction de l’Espace européen de l’enseignement supérieur
- soit, en vue d’une admission dans une filière différente de leur filière d’origine, justifier de la validation de deux années d’études ou de 120 crédits européens dans un cursus médical, odontologique, pharmaceutique ou de sage-femme au-delà de la première année. La sélection s’opère en deux temps :
- L’examen des dossiers de candidatures par les membres du jury à l’issue duquel les candidats sont déclarés admissibles ou non.
- L’audition des candidats admissibles par les membres du jury à l’issue de laquelle une liste d’admis est établie.
La procédure se déroule dans des universités désignées par arrêté du ministre chargé de l’enseignement supérieur, cet arrêté précise la liste des établissements relevant de chaque centre d’examen auquel sont transmis les dossiers des candidats. Un arrêté des ministres chargés de l’enseignement supérieur et de la santé fixe, chaque année, le nombre de places affecté à chaque filière et les répartit entre ces centres d’examen.
Nul ne peut présenter plus de deux fois sa candidature. Les candidats ayant déjà bénéficié de deux inscriptions première année du premier cycle des études médicales ou pharmaceutiques ou en PACES, sont autorisés à se présenter une seule fois dans le cadre de cette procédure.
Admission directe en troisième année
La procédure d’admission directe permet d’accéder à la troisième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de maïeutique par le biais d’un processus de sélection indépendant des concours de la PACES. En application des dispositions de la loi du , les candidats justifiant d’un grade, titre ou diplôme énuméré à l’arrêté du peuvent présenter un dossier de candidature en vue d’une admission en troisième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme, dans la limite d’un nombre de places fixé chaque année, pour chaque discipline, par arrêté du ministre chargé de l’enseignement supérieur et du ministre chargé de la santé. Les candidats doivent, au plus tard au 1er octobre de l’année considérée, être titulaires de l’un des diplômes suivants :
- le diplôme d’État de docteur en médecine
- le diplôme d’État de docteur en pharmacie
- le diplôme d’État de docteur en chirurgie dentaire
- le diplôme d’État de sage-femme
- le diplôme d’État de docteur vétérinaire
- un doctorat
- soit être titulaires d’un titre d’ingénieur diplômé
- soit être anciens élèves de l’une desécoles normales supérieures ; toutefois, les élèves de ces écoles peuvent demander à s’inscrire s’ils ont accompli deux années d’études et validé une première année de master ;
- soit appartenir au corps des enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur et exercer leurs activités d’enseignement dans une unité de formation et de recherche de médecine, de pharmacie ou d’odontologie.
La sélection s’opère en deux temps
- L’examen des dossiers de candidatures par les membres du jury à l’issue duquel les candidats sont déclarés admissibles ou non.
- L’audition des candidats admissibles par les membres du jury à l’issue de laquelle une liste d’admis est établie.
La procédure se déroule dans des universités désignées par arrêté du ministre chargé de l’enseignement supérieur; cet arrêté précise la liste des établissements relevant de chaque centre d’examen auquel sont transmis les dossiers des candidats. Un arrêté des ministres chargés de l’enseignement supérieur et de la santé fixe, chaque année, le nombre de places affecté à chaque filière et les répartit entre ces centres d’examen. Cependant, nul ne peut présenter plus de deux fois sa candidature. Les candidats ayant déjà bénéficié de deux inscriptions en première année du premier cycle des études médicales ou pharmaceutiques ou en PACES, sont autorisés à se présenter une seule fois dans le cadre de cette procédure.
L’accès aux études de médecine à l’université a toujours fait l’objet d’un processus particulier, ces études étant plus sélectives et bien plus longues que la moyenne. Cependant, depuis la réforme des études de santé en 2020, de nombreux changements ont été mis en place pour faciliter l’inscription en fac de médecine, avec deux nouvelles voies d’accès. Il s’agit du PASS et de la L.AS. Dans cet article, découvrez la différence entre ces deux filières et comment s’inscrire en fac de médecine.
Comment s’inscrire en fac de médecine?
L’inscription en fac de médecine a considérablement changé depuis la réforme des études de santé entrée en vigueur à la rentrée universitaire 2020-2021. Fini le numerus clausus et l’année de PACES, première année commune à tous les étudiants en médecine. Désormais, les étudiants qui souhaitent faire médecine doivent choisir entre deux cursus: le parcours spécifique „accès santé” (PASS), ou la licence avec option „accès santé” (L.AS).
Pour s’inscrire en fac de médecine, les étudiants doivent donc tout d’abord faire leur choix entre ces deux filières et ces deux programmes. Il faut tout de même savoir que le PASS est considéré comme la voie d’excellence pour étudier médecine. L’inscription à l’une de ces filières se fait ensuite via le site Parcoursup, la plateforme numérique du gouvernement commune à tous les bacheliers, sur laquelle ces derniers peuvent choisir leurs futures études universitaires.
1. S’inscrire au Parcours Spécifique „Accès Santé” (PASS) ?
Le PASS, pour Parcours Spécifique „Accès Santé” est désormais la voie majeure pour se former en médecine et accéder aux métiers de médecin, chirurgien-dentiste, sage-femme, kinésithérapeute, ou encore pharmacien. Le PASS est ce qui se rapproche le plus de ce qui était le PACES avant la réforme des études de santé. Aujourd’hui, en effet, il s’agit de la voie de prédilection pour une majorité d’étudiants en médecine, puisque plus de la moitié d’entre eux accèdent à la deuxième année de MMOPK (Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie, Kinésithérapie) en ayant au préalable suivi le programme PASS en première année.
Le PASS est une première année de médecine, dont les études sont axées autour de l’enseignement des matières de santé. En plus de cela, d’autres disciplines scientifiques viennent compléter le cursus, à l’instar de la biologie et de la chimie, et les étudiants doivent aussi suivre une discipline mineure dans une autre filière. Il peut s’agir de droit, d’économie, de langue ou de lettres. En outre, le PASS dispense aussi des cours pour se préparer aux épreuves permettant l’accès en deuxième année de MMOPK.
En cas d’échec en PASS, il n’est pas possible de redoubler l’année pour retenter sa chance. Les étudiants qui n’ont pas la moyenne en PASS doivent s’orienter vers une autre première année de licence. S’ils souhaitent poursuivre dans le domaine de la santé, les étudiants ayant échoué peuvent postuler à une L.AS (la Licence option „Accès santé”). Ceux qui ont obtenu la moyenne, mais dont les notes sont tout de même insuffisantes pour intégrer le MMOPK, peuvent alors intégrer une deuxième année de L.AS, où ils auront l’occasion de candidater de nouveau à la filière MMOPK.
2. S’inscrire à la Licence option „Accès Santé” (L.AS)
La L.AS, pour Licence option „Accès Santé”, est la seconde voie d’accès en fac de médecine après le PASS. Il s’agit d’une année de licence classique dont la matière principale peut être issue d’un autre domaine que la santé, mais contenant une discipline mineure. La L.AS peut donc être une licence de chimie, de mathématique, de physique, de biologie, mais elle peut également être une licence de lettres, de philosophie, d’économie ou de droit. Dans tous les cas, des enseignements en matière de santé viennent s’ajouter à ces enseignements principaux.
Ici, comme son nom l’indique, la Licence ne propose la santé qu’en tant qu’option. Ce parcours est issu de la réforme des études de santé menée en 2020, qui vise à donner plus de chances et de choix d’orientation aux étudiants qui ne peuvent pas intégrer la MMOPK, c’est à dire la seconde année de médecine. Il est bon de noter que seulement 10 à 20% des places en MMOPK sont accessibles aux étudiants ayant suivi une L.AS: une grande partie d’entre eux ne pourra donc pas poursuivre ses études dans le domaine de la santé à l’issue de cette première année.
Si vous entendez parler de la PACES, ou de la Première Année Commune aux Études de Santé, sachez qu’elle n’est plus d’actualité depuis la rentrée universitaire 2020-2021. En effet, la réforme des études de santé est venue changer l’accès en MMOPK (en „Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie, Kinésithérapie”), la filière vers laquelle s’oriente la majorité des futurs médecins et professionnels de santé Cette réforme a été mise au point dans le but de diversifier les profils accédant aux études de médecine et de réduire les échecs à l’issue de la première année.
Auparavant, pour faire médecine, il était nécessaire de suivre cette première année commune, dite PACES, considérée comme la première étape des études de médecine. À l’issue de cette année, les étudiants passaient alors un concours d’entrée pour la deuxième année, le concours PACES, pour se spécialiser en médecine, pharmacie, odontologie, maïeutique ou kinésithérapie. Le nombre d’étudiants admis en deuxième année de médecine était fixe, le numerus clausus, ce qui rendait l’accès aux études particulièrement sélectif. Avec la réforme, l’année de PACES et le numerus clausus ont été supprimés au profit de deux nouvelles voies d’accès.
S’inscrire en PASS ou L.AS sur Parcoursup ?
Pour s’inscrire en PASS, les étudiants doivent se rendre sur le portail national de coordination des admissions dans l’enseignement supérieur, appelé Parcoursup. Les inscriptions sur cette plateforme en ligne se font entre la fin janvier et le début mars. Les étudiants doivent alors formuler un maximum de 10 vœux de formation universitaire, et choisir parmi les différents PASS ou la L.AS des différentes universités.
Il est possible de trouver les formations disponibles par recherche de mots-clés („PASS” ou „L.AS”) ou via une carte interactive. Comme pour toutes les autres formations disponibles sur Parcoursup, une liste d’établissements correspondant à la recherche est proposée, avec les détails de la discipline enseignée, le taux d’accès, etc. N’oubliez pas cependant de vous connecter entre fin janvier et début mars. Attention au nombre de places disponibles en deuxième année de médecine. Lors de votre inscription en PASS ou en L.AS, il est important de bien étudier le nombre de places disponibles en MMOPK selon les établissements. En effet, chaque université offre un nombre limité de places pouvant aller d’une dizaine à une centaine dans des universités réputées comme La Sorbonne. De la même manière, pour chaque spécialité (maïeutique, kinésithérapie, etc.), le nombre de places en MMOPK varie d’un établissement à l’autre. Pensez donc à prendre cela en compte dans le choix de votre université !
Qui peut s’inscrire en PASS et en L.AS ?
Les inscriptions en PASS ou en L.AS sont en principe ouvertes à tous les étudiants bacheliers. Mais même si ces filières ne sont pas sélectives, elles sont pour autant considérées comme étant „sous tension”, c’est-à-dire que le nombre de candidats est supérieur au nombre de places disponibles. Les universités doivent donc souvent choisir entre plusieurs étudiants, en fonction de leur dossier, comme c’est le cas pour les autres types de licence. Pour intégrer ces études, en particulier le PASS, il est généralement requis de posséder de solides connaissances en science. Il faut également pouvoir justifier de bons relevés de notes en première et en terminale. Enfin, il faut s’y prendre suffisamment tôt pour l’inscription et cibler correctement les établissements susceptibles de vous intégrer à leur formation.
Le choix entre une inscription en Parcours Spécifique „Accès Santé” et la Licence option „Accès Santé” se fait principalement en fonction de votre projet professionnel et de votre intérêt pour les matières scientifiques. En outre, le nombre de places disponibles en MMOPK est aussi à prendre en compte. Dans cette partie, nous vous présentons les deux filières.
Le PASS pour les profils scientifiques
Pour les candidats qui souhaitent exercer la médecine et sont certains de leur choix, le PASS est le choix le plus recommandé. Cette année d’études est axée sur la santé et les sciences. De fait, il est notamment recommandé aux étudiants avec un profil scientifique.
La L.AS pour les indécis
Pour les étudiants de terminale qui ne seraient pas complètement certains de leur orientation, le choix d’une Licence option « Accès santé » peut sembler indiqué. Ce cursus permet de découvrir de manière générale les enseignements de santé, sans être uniquement centré sur le sujet. La licence permet ainsi potentiellement d’accéder à une deuxième année de médecine, tout en commençant aussi à se former à d’autres matières. À l’issue de cette année, et en fonction de ses résultats comme de ses préférences, l’étudiant peut choisir de poursuivre en deuxième année de médecine ou de poursuivre dans la spécialité choisie (lettres, droit, économie, etc.). En outre, cette licence a l’avantage de former à d’autres disciplines. On peut citer, par exemple, des matières comme la communication ou la psychologie, ce qui peut être un atout majeur sur le marché du travail.
Le classement des facultés de Médecine
Intégrer une faculté de Médecine en France peut s’avérer plus compliqué que prévu pour les étudiants. Chaque région possède une à deux universités de Médecine et en région parisienne, nous comptons même 7 universités proposant l’accès au études de santé. Ce n’est donc pas le choix qui manque, seulement pour bien s’orienter il est toujours intéressant de comparer les universités grâce à des classements. Toutefois, depuis la réforme de la PACES, ces informations sont de plus en plus difficiles à trouver puisque le concours d’entrée en faculté est supprimé. Heureusement, la Prépa PASS Cours Thalès décrypte pour vous les différents classements des facultés de médecine, afin de vous aider à faire les bons choix !
La suppression du concours d’entrée en Médecine impacte les classements
La réforme des études de santé s’est soldée par la transformation de la PACES en PASS, avec entre autres la validation d’ECTS, ainsi que la création des LAS et des SpS. Elle est appliquée depuis la rentrée 2020 et se marque par la volonté de diversifier les profils des étudiants et d’adapter le nombre d’étudiants en fonction des besoins des régions et des capacités d’accueil de la faculté grâce au numerus apertus qui est fixé pour 5 ans. Pour vous aider à faire le choix de votre future faculté certaines informations sont à prendre en compte en fonction de la filière souhaitée :
- le nombre de place
- le temps de trajet
- le choix entre LAS ou PASS
- le taux de réussite
- la qualité de la formation en se fiant au classement des facultés de Médecine avec des candidats classés dans le top 500 aux ECN
Concernant les 2 derniers aspects, il n’y a pas de chiffres actualisés depuis la réforme. Toutefois, ce sont des données pertinentes à prendre en compte. Nous vous proposons le dernier classement de 2021 construit à partir des données du MESRI (Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation).
UFR (Facultés) de Médecine France
Amiens (France) | ||
1. Faculté de Médecine Université d’Amiens |
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Doyen : | Pr Le Gars, Daniel | |
Adresse : | 3, rue des Louvels 80036 Amiens (France) |
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Angers (France) | ||
2. Faculté de Médecine et de Pharmacie Université d’Angers |
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Doyen : | Pr Richard, Isabelle | |
Adresse : | 1, rue Haute de Reculée 49045 Angers cedex (France) |
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Besançon (France) | ||
3. UFR Sciences Médicales et Pharmaceutiques Université de Franche-Comté |
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Doyen : | Pr Samain, Emmanuel | |
Adresse : | 4, Place Saint-Jacques 25030 Besançon (France) |
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Bordeaux (France) | ||
4. Faculté de Médecine Université Victor Segalen – Bordeaux 2 |
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Doyen : | Pr Pellegrin, Jean-Luc | |
Adresse : | UFR de Sciences Médicales 146, rue Léo Saignat, 33076 Bordeaux cedex (France) |
|
Brest (France) | ||
5. Faculté de Médecine et Sciences de la Santé Université de Bretagne Occidentale |
||
Doyen : | Pr Berthou, Christian | |
Adresse : | 22, avenue Camille Desmoulins, C.S. 93837 29285 Brest cedex (France) |
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Caen (France) | ||
6. Faculté de Médecine Université de Caen |
||
Doyen : | Pr Gérard, Jean-Louis | |
Adresse : | Avenue Côte de Nacre 14032 Caen cedex (France) |
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Clermont-Ferrand (France) | ||
7. Faculté de Médecine Université d’Auvergne |
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Doyen : | Pr Deteix, Patrick | |
Adresse : | 28, place Henri-Dunant, B.P. 38 63001 Clermont-Ferrand (France) |
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Dijon (France) | ||
8. Faculté de Médecine Université de Bourgogne |
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Doyen : | Pr Huet, Frédéric | |
Adresse : | 7 Bld Jeanne d’Arc, B.P. 87900 21079 Dijon cedex (France) |
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Grenoble – La Tronche (France) | ||
9. Faculté de Médecine de Grenoble Université Joseph Fourier |
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Doyen : | Pr Romanet, Jean-Paul | |
Adresse : | Domaine de la Merci, Avenue du Marquis de Grésivaudan 38706 La Tronche cedex (France) |
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La Réunion (France) | ||
10. Faculté de Médecine Université de la Réunion |
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Administrateur : | Pr Guiraud, Pascale | |
Adresse : | Campus du Moufia,15 avenue René Cassin – BP 7151 97490 Saint Denis Messag Cedex 9 LA REUNION – FRANCE |
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Lille (France) | ||
11. Faculté Libre de Médecine Institut Catholique de Lille |
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Doyen : | Pr Forzy, Gérard | |
Adresse : | 56, rue du Port 59046 Lille cedex (France) |
|
Lille (France) | ||
12. Faculté de Médecine H. Warembourg Université de Lille II |
||
Doyen : | Pr Gosset, Didier | |
Adresse : | 1, place de Verdun 59045 Lille cedex (France) |
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Limoges (France) | ||
13. Faculté de Médecine Université de Limoges |
||
Doyen : | Pr Valleix, Denis | |
Adresse : | 2, rue du Dr. Marcland 87025 Limoges cedex (France) |
|
Lyon (France) | ||
14. Faculté de Médecine Lyon Est Université Claude Bernard Lyon 1 |
||
Doyen : | Pr Étienne, Jérôme | |
Adresse : | 8, avenue Rockefeller 69373 Lyon cedex 08 (France) |
|
Lyon France) | ||
15. Faculté de Médecine Lyon Sud Université Claude Bernard Lyon 1 |
||
Doyen : | Pr Gilly, François-Noël | |
Adresse : | 8, avenue Rockefeller 69373 Lyon cedex 08 (France) |
|
Marseille (France) | ||
16. Faculté de Médecine Université d’Aix-Marseille II |
||
Doyen : | Pr Leonetti, Georges | |
Adresse : | 27, Bd Jean Moulin 13385 Marseille cedex 05 (France) |
|
Montpellier (France) | ||
17. Faculté de Médecine Université Montpellier 1 |
||
Doyen : | Pr Bringer, Jacques | |
Adresse : | 2, rue de l’Ecole de Médecine 34060 Montpellier cedex 02 (France) |
|
Nancy (France) | ||
18. Faculté des Sciences Médicales Université de LOrraine |
||
Doyen : | Pr Coudane, Henry | |
Adresse : | 9, avenue de la Forêt de Haye, B.P. 184 54505 Vandœuvre-les-Nancy cedex (France) |
|
Nantes (France) | ||
19. Faculté de Médecine Université de Nantes |
||
Doyen : | Pr Rogez, Jean-Michel | |
Adresse : | 1 rue Gaston Veil, B.P. 1024 44035 Nantes cedex 01 (France) |
|
Nice (France) | ||
20. Faculté de Médecine Université de Nice Sophia-Antipolis |
||
Doyen : | Pr Benchimol, Daniel | |
Adresse : | 28 avenue de Valombrose 06107 Nice cedex 02 (France) |
|
Paris (France) | ||
21. Faculté de médecine Pierre et Marie Curie Université Paris VI |
||
Doyen : | Pr Uzan, Serge | |
Adresse : | 91 bd de l’Hôpital 75634 Paris cedex 13 (France) |
Paris – Bobigny (France) | ||
22. UFR Santé Médecine Biologie Humaine Université Paris XIII |
||
Doyen : | Pr Dumas, Jean-Luc | |
Adresse : | 74 rue Marcel Cachin 93017 Bobigny cedex (France) |
|
Paris – Créteil (France) | ||
23. Faculté de Médecine de Créteil Université Paris Est – Créteil Val de Marne |
||
Doyen : | Pr Dubois-Randé, Jean-Luc | |
Adresse : | 8 avenue du Général Sarrail 94010 Créteil cedex (France) |
|
Paris – Versailles (France) | ||
26. Faculté de Médecine Université de Versailles – St Quentin en Yvelines |
||
Doyen : | Pr Djillali, Annane | |
Adresse : | 9 boulevard d’Alembert 78280 Guyancourt(France) |
|
Paris – Kremlin-Bicêtre (France) | ||
27. Faculté de Médecine Paris-Sud Université Paris Sud |
||
Doyen : | Pr Bobin, Serge | |
Adresse : | 63, rue Gabriel Péri 94276 Kremlin-Bicêtre cedex (France) |
|
Téléphone: Télécopie : |
(33) 1 49 59 66 00 (33) 1 49 59 67 00 |
Paris (France) | ||
28. Faculté de Médecine Université Paris 7 – Denis Diderot |
||
Doyen : | Pr Schlemmer, Benoit | |
Adresse : | Université Paris Diderot U.F.R. de Médecine Paris Diderot, 10, avenue de Verdun, 75010 Paris (France) |
|
Paris (France) | ||
29. Faculté de Médecine Paris Descartes Université Paris V |
||
Doyen : | Pr Berche, Patrick | |
Adresse : | 15, rue de l’École de Médecine 75270 Paris Cedex 06 (France) |
|
Pointe-à-Pitre (France) | ||
30. UFR des Sciences Médicales Université des Antilles et de la Guyane |
||
Doyen : | Pr Blanchet, Pascal | |
Adresse : | Campus de Fouillole, BP 145 97154 Pointe-à-Pitre cedex (France) |
|
Poitiers (France) | ||
31. Faculté de Médecine et de Pharmacie Université de Poitiers |
||
Doyen : | Pr Morichau-Beauchant | |
Adresse : | 6, rue de la milétrie – B9 199 86034 Poitiers Cedex (France) |
|
Reims (France) | ||
. | 32. Faculté de Médecine Université de Reims Champagne-Ardennes |
|
Doyen : | Pr Motte, Jacques | |
Adresse : | 51, rue Cognacq Jay 51100 Reims (France) |
|
Rennes (France) | ||
33. UFR Sciences Médicales Université de Rennes I |
||
Doyen : | Pr Delaval, Philippe | |
Adresse : | 2, avenue du Pr Léon Bernard CS 34317, 35043 Rennes cedex (France) |
|
Rouen (France) | ||
34. Faculté de Médecine et de Pharmacie Université de Rouen |
||
Doyen : | Pr Freger, Pierre | |
Adresse : | 22, boulevard Gambetta 76183 Rouen Cedex (France) |
|
Saint Etienne (France) | ||
35. Faculté de Médecine Université Jean Monnet Saint-Etienne |
||
Doyen : | Pr Zeni, Fabrice | |
Adresse : | 15, rue Ambroise Paré 42023 Saint Etienne cedex 02 (France) |
|
Strasbourg (France) | ||
36. Faculté de Médecine Université Louis Pasteur |
||
Doyen : | Pr Sibilia, Jean | |
Adresse : | 4, rue Kirschleger 67085 Strasbourg cedex (France) |
|
Téléphone: Télécopie: |
(33) 3.88.12.79.54 (33) 3.88.25.11.13 |
Toulouse (France) | ||
37. Faculté de Médecine Toulouse-Purpan Université Toulouse 3 |
||
Doyen : | Pr Vinel, Jean-Pierre | |
Adresse : | 37, allée J. Guesde 31073 Toulouse cedex (France) |
|
Toulouse (France) | ||
38. Faculté de Médecine Toulouse-Rangueil Université Paul Sabatier |
||
Doyen : | Pr Rougé, Daniel | |
Adresse : | 133, route de Narbonne 31062 Toulouse cedex (France) |
|
Téléphone: Télécopie : |
(33) 5 62 88 90 05 (33) 5 62 88 90 24 |
Tours (France) | ||
39. Faculté de Médecine de Tours Université François Rabelais |
||
Doyen : | Pr Perrotin, Dominique | |
Adresse : | 2 bis, Boulevard Tonnellé B.P. 3223, 37032 Tours cedex (France) |
|
Note. Etudes de Médecine en France